Le 1er avril prochain, de nouveaux critères entreront en ligne de compte dans le classement des établissements hôteliers. Digitalisation des services, développement durable, nouveaux usages… Le référentiel se met à la page.
Le classement des hébergements touristiques marchands concerne les hôtels, les campings, les résidences de tourisme, les villages de vacances. À partir d’avril 2022, il intégrera également les hostels et auberges de jeunesse via un classement distinct.
Ce référentiel est revu tous les cinq ans. L’objectif ? S’assurer d’une constante adéquation entre les innovations de l’offre et les attentes des voyageurs en matière d’équipements et de services.
C’est Atout France qui gère le classement des hébergements. La liste des nouveaux critères a été déterminée en partenariat avec les professionnels du secteur.
La révision du référentiel de classement hôtelier s’inscrit dans le cadre du plan de reconquête et de transformation du tourisme présenté le 20 novembre 2021 par le Premier ministre Jean Castex.
Que devons-nous en retenir ?
Premièrement, l’accent mis sur le numérique. En effet, parmi les nouveaux critères, on relève la dématérialisation du check-in, l’accès à Internet dans toutes les chambres ou l’usage de QR Code. Des points qui n’étaient que partiellement pris en compte jusqu’à présent.
Ensuite, le développement durable, qui sera l’autre grand enjeu à relever pour les hôtels. Ainsi, les critères obligatoires liés à l'écologie ont été multipliés par quatre. Par exemple : gestion des déchets, recyclage, économie d'eau et d’énergie, etc.
Enfin, le classement valorisera aussi les établissements capables de s’adapter aux nouveaux usages professionnels, comme le coworking ou le télétravail, que la pandémie a largement contribué à développer.
Cette actualisation des critères est plutôt une bonne nouvelle pour tous ceux qui ont su anticiper les évolutions du secteur. Pour les autres, elle constitue un fil conducteur qui, espérons-le, aidera à sortir de la crise liée au Covid et contribuera à redonner de la compétitivité à l’offre touristique française.